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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 09:35


Apprendre à Choisir la Confiance est une méthode issue de la synthèse des disciplines :

            -  Contrôle de gestion, Administration et Management 
            -  Psychologie appliquée à la Communication et en particulier méthode PNL (lien "authenticienne")

            La démarche ci-après est tout autant valable pour la mise en oeuvre d'un Projet, au sein d'une Entreprise existante, que pour la mise en oeuvre du Projet "Création d'Enteprise". Dans ce cas, elle constitue un outil opérationnel permettant d'optimiser la rédaction d'un Business-Plan

            Ceux qui sont dans la situation de futur entrepreneur, sans le soutien d'une équipe -au moins, au démarrage - auraient intérêt à effectuer les reflexions qui vont suivre, en présence d'un témoin qui pourra assurer l'effet miroir (penser aux actes de la vie quotidienne qu'il serait très difficile d'optimiser sans miroir)
  
               

Méthode ACC – Adaptation aux Projets en entreprises  - Présentation résumée 


Observation préliminaire

             D’après SCHOPENHAUER : Toute grande vérité passe par 3 phases :

Elle est d’abord ridiculisée puis violemment combattue avant d’être acceptée comme une évidence.   Le Créateur d’Entreprise et l’initiateur de Projets rencontrent souvent ces mêmes obstacles. 

 

                                               Les 9 étapes de la méthode :  

                       

La 1ère étape consistera à formuler le Projet en faisant apparaître 3 objectifs servis par sa réussite. 

            Dès ce niveau on évoque non seulement l’Intérêt Entreprise  mais encore  simultanément, expression  adaptée de l’alliance avec la Vie, l’intérêt de la réussite de ce projet  pour les Autres, Ceux (ou celui ou celle) qui le servent et Ceux à qui il se rapporte :

      Clef du succès par installation d’un comportement en partenariat (en interne ou externe). 

« Vouloir » réactive le désir de vivre de l’organisme. Ceci mobilise ses défenses naturelles ce qui fragilise l’inertie, l’état subi. Initialement il faut provisoirement abandonner l’intention de dresser le bilan de ses carences et orienter totalement sa réflexion vers ce que l’on désire.

       Chaque participant est sollicité pour indiquer sur quels critères (2 ou 3 par personne suivant l’effectif des participants) il reconnaîtra que le projet est réussi. En cas de participant unique, retenir 5 critères et les ordonner (ordre décroissant).  Ces indicateurs doivent être mesurables 

 

La 2ème  étape est destinée à conforter notre confiance en des valeurs qui nous sont propres.
            Notre censeur naturel, ou l’inertie démotivante,  nous suggèrent  les motifs pour lesquels nous devrions renoncer à nos projets.

 Il convient d’être attentif à cette argumentation afin de la démonter et de revenir à notre détermination avec les atoûts qu’elle nous aura permis de mettre en évidence :

      Transformation des Handicaps ainsi révélés, en Opportunités spécifiques, par l'utilisation de notre créativité.

 

La 3ème  étape  a un double intérêt :

a)      Poser le postulat que nous évoluons dans un univers qui n’est pas absurde mais paradoxal : Et  réviser ainsi nos croyances exclusivement rationnelles limitantes :

« Il n’y a pas de raison pour que ça change si non ce serait déjà fait… »

b)      Observer que cette étape s’accompagne d’une modification sensible de notre bien-être.  Par le « jeu », nous exprimons notre confiance dans le bien-fondé de notre initiative et dans la conjoncture (qui a réuni des partenaires différents aux talents complémentaires).

    Chacun fera une liste de 3 obligations auxquelles il s’engage en entrant dans cette démarche puis évoquera un souhait Individuel, qui le motive, et tirera au sort quelle est l’obligation à respecter qui paradoxalement servira simultanément l’accomplissement de son vœu. 
         Si cela vous amuse, riez, ce n'est pas incompatible.
                           

La 4ème  étape  a pour finalité de réconcilier en nous : Intuition et Raisonnement, Spontanéité et Patience, Principe de Plaisir immédiat et Principe de Réalité, Rigueur  et Flexibilité :  

      Nous apprenons le choix sous sa forme « affirmation » et non « renoncement ». 

Il est temps de vérifier que les 3 objectifs, servis par la réussite du Projet de base,  servent également nos propres attentes : plaisirs immédiats qui justifient nos motivations, plaisirs du chemin (phase exécution),  plaisirs à terme générés par les objectifs réalisés.

Si tel n’est pas le cas nous effectuons les mises au point nécessaires.
Tous les membres de l’équipe doivent énoncer au moins un avantage personnel pour chaque étape.

       

La 5ème  étape : Evoque les partitions des 3 musiciens intervenant et comment nous devons assumer notre mission de chef d’orchestre :  

Créativité (conception) - Réalisation  (persévérance) -  Critique (ou censeur naturel)

                  En PNL, modèle Walt Disney.

Au cours de cette étape on expérimente la maîtrise de la synchronisation de ces 3 paramètres   laquelle détermine l’harmonie de notre action concertée ainsi que celle de nos partenariats avec l’extérieur.

Chacun évoque comment, pour lui, il conçoit ces 3 phases. (On peut se référer à réussite antérieure)

 

6ème étape     : Cette séance doit permettre d’identifier les 3 passages difficiles à franchir afin d’obtenir l’aboutissement des projets préalablement définis.

Parce que nous les attendrons nous les reconnaîtrons : Les épreuves de la Durée (Démarrage), du Feu (Pilotage de la réalisation) et du Succès (Pérennité) ne nous apparaissent pas comme des contestations du bien-fondé de nos choix. 
Une fois identifiés (indicateurs précis), nous les interprétons comme des signes révélateurs de notre progression, des passages qui servent à consolider les acquis.   

 

7ème étape   : Quelle que soit l’action effectuée, elle nous amène à vivre des contacts et des situations génératrices d’émotions.

En confiance, nous déterminerons les moyens et qualités que nous saurons utiliser pour apprivoiser, puis gouverner, chaque type de réactivité négative
« Un livre d’appréciations » sera ouvert pour permettre aux utilisateurs d’exprimer leurs critiques et encouragements. Il servira aussi pour effectuer des mises au point et apprécier l’avancée de l’opération.

 

8ème étape   : A ce niveau, il est temps de reconsidérer notre potentiel d’origine et les soutiens dont on a bénéficié, indirectement grâce à notre entourage.
                                  Réglage du rétroviseur, à la lumière de notre vision nouvelle des évènements et des personnes.

           Nous avons acquis la capacité de réviser notre perception des personnes (dont soi-même) ou
des évènements auxquels nous ne pouvions penser sans ressenti désagréable ou, parfois, péjoratif. 

      Les filtres de notre ancien regard ont été nettoyés : Nous avons accès à une vision globale.
      Elle nous réconcilie avec nous-même, nos propres décisions, mais aussi avec les autres participants  qui apparaissent n’avoir jamais cessé d’être, à leur manière, parfois paradoxale, des alliés.

      Cette prise de conscience renforce notre confiance et  notre détermination, à la fois moralement et opérationnellement.

 

9ème étape   : Nous permettra d’observer la synthèse des enseignements apportés par la réalisation projetée. La sagesse d’un conte, parce que traduite par notre propre interprétation, nous aidera à cerner notre vocation, notre mode épanouissement (facultatif)

 La prise de conscience de nos propres valeurs entrepreneuriales,  nous donne l’audace de les mettre en œuvre au sein de nos comportements avec tous et en tout lieu.

Ce « Aimer - Etre »  s’accompagne du « Vouloir - Etre » sur le terrain. 

      On peut réparer un organe, ou une unité, détérioré : Il est tout autant nécessaire de revoir les modalités de fonctionnement, qui ont été à l’origine de l’avarie, pour ne pas récidiver. (Penser aux effets d’un branchement sur courant 220v d’une machine équipée pour du 120v)     

 -    Nous « fléchons » notre parcours professionnel- plannings journaliers glissants (reportings)

-    Nous choisissons ou créons notre « Devise » car la Vie est notre Royaume.

-    Nous affichons cette devise et y pensons au moins 1 fois par jour (au réveil)

 
Avec mes sincères encouragements

             Françoise

 

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 14:39
En effet, il convient d'intégrer le Solidarisme au sein de l'Entreprise, comme on verse l'huile pour faire une mayonnaise. (parait-il). Ni trop rapidement car le milieu ne le supporterait pas, ni trop lentement car la préparation, qu'elle doit accompagner, refroidirait et l'ensemble ne serait pas de bon goût.

Au fait il serait peut-être judicieux que je précise ce que j'entends par le Solidarisme et pourquoi nous ne pourrons l'éviter.

Le Solidarisme est le système qui implique de considérer l'Autre, quel qu'il soit,  comme un partenaire.
A ce titre, toute action qui concerne plusieurs individus, doit, avant d'être effectuée, faire apparaître comment sera assuré le service des intérêts de chacun (en fonction à la fois ce qu'il apporte et ce qu'il attend) ainsi que l'intérêt de la relation qui les lie, afin qu'elle perdure.
C'est cette relation, quand elle est "Entreprise", qui est représentée par le Contrôleur de gestion.

Les entreprises sont les agents nourriciers de notre civilisation. 
Elles ont donc une responsabilité essentielle au niveau de la survie des populations. 
Toutefois, n'étant en fait que "relations" elle doivent également leur survie au maintien des partenariats entre les individus qui les constituent et qui les entourent.

On peut d'ailleurs remarquer que tous les êtres vivants, et en particulier tous les êtres humains, ne pouvant vivre qu'en inter-relation, Il est indispensable de concevoir leurs rencontres, et leurs échanges,  dans cette optique.
     *Nous avons créé des armes qui, activées, détruiraient l'univers. De ce fait, elles deviennent inutilisables et c'est tant mieux.
     *En ce qui concerne la propagation des maladies, pas de frontières non plus.
     *Nous avons conçu des centrales énergétiques qui nous rendent dépendants du climat et des phénomènes sismiques. Et ceci tout autant les uns que les autres.
       En vision panoramique, nos destins apparaissent  intimement liés comme si nous étions tous membres d'un même corps.
       Dans ces conditions, il est facile de concevoir que la souffrance sera ressentie par l'ensemble, quel que soit le niveau où le traumatisme se produit. Le temps de la diffusion...   

Le Contrôleur de Gestion doit commencer par observer l'état présent :
Dressons un Bilan de la Situation Actuelle de notre Société contemporaine : 

- Nous vivons dans un monde en expansion démographique et celle-ci génère un déséquilibre qui s'accroit de jours en jours au profit de l'effectif du nombre des moins instruits par rapport à celui du nombre des spécialistes.
    
Le C.G. doit donc concevoir des procédures de répartition des fonctions de façon à ce que les actions élémentaires soient plus nombreuses que les actions spécialisées qui nécessitent moins d'intervenants

- Les médias permettent l'accès de tous à l'information, et l'éducation, permet  l'accès de presque tous à la capacité d'évaluer les différences. La poursuite de la stratégie capitaliste où la détention du capital -comme son nom l'indique - donne un pouvoir de décision absolue sur soi tout autant que sur les autres,  ne peut donc générer qu'insurrections, qui se présentent, au démarrage, sous forme de grèves. 
Nous avons donc franchi la case départ.
  Or le souhait de TOUS et la condition fondamentale, pour que les entreprises se développent harmonieusement, c' est que nous soyons en temps de Paix. 

   Il est donc nécessaire de créer des conditions où chacun éprouve un sentiment d'équivalence avec ses "voisins",  ce qui suppose :
      -  Non seulement la satisfaction des besoins alimentaires et des besoins de sécurité, donc une rémunération permettant de supprimer toute inquiétude quant au financement du gîte et du couvert
     -   Mais  encore des activités de rapprochement entre les personnes où les positionnements hiérachiques, liés aux compétences professionnelles spécifiques, sont neutralisés dans le cadre d'activités sportives ou culturelles faisant apparaître des réorganisations d'échelles de valeurs suivant le domaine, donc des sentiments d'équivalence et de camaraderie, si ce n'est d'amitié.  

- La Santé et le Génie ne sont pas monnayables et leur partage n'est soumis à aucun système économique : La personne riche, tout comme la personne pauvre, ne choisira pas son médecin en fonction de ses origines mais en fonction de ses compétences. 
  La Santé humaine,  parce que son caractère essentiel s'imposait à tous, a donné lieu à des activités de recherche qui se poursuivent et à des métiers de la santé qui aujourd'hui s'imposent comme des activités de première nécessité. 
  Si les conditions économiques de chacun ne doivent pas être une entrave incontournable à la possibilité de recevoir des soins, c'est (je suis optimiste) tout autant pour des raisons humanitaires
que pour éviter une guerre entre les soignables et les non soignables. 
Si ce n'était le cas, les non soignables n'hésiteraient pas à se révolter puisqu'ils n'auraient plus rien à perdre.
  
  Les autres exigences de survie qui se profilent à l'horizon, et "qui seront les problèmes futurs nés des solutions trouvées aux problèmes d'aujourd'hui", doivent amener à rechercher des métiers nouveaux (les concevoir et les enseigner dès aujourd'hui) car ils devront être exercés dès demain.   
Je vous renvoie à l'excellente vidéo proposée par Julien BONNEL si vous ne l'avez déjà regardée:
 
http://controledegestion.over-blog.com/article-26543009.html 

 Le Contrôleur de gestion devra apprendre à interpréter l'information sur de nouveaux supports, sans cesse renouvellés, et à maitriser son traitement accéléré et sécurisé,  donc à 
 naviguer dans le courant du torrent de la modernité.

  Des pistes de nouveaux métiers s'imposent  dès à présent: Tous ceux qu'impliquent les stratégies de développement durable : économie d'énergie,  recyclage des déchets, élimination des substances toxiques dérivées des industries diverses qu'elles soient solides, liquides ou gazeuses...
  Néanmoins c'est dès aujourd'hui que les Entreprises doivent se préoccuper de limiter les effets pervers des causes qui leur apparaissent déjà, avec évidence, car nous ignorons encore l'exhaustivité et la gravité des situations qui seront à traiter dans un avenir plus ou moins proche.
 
le Contrôleur de Gestion doit veiller à ce que de nouveaux procédés soient mis en place dès que possible.
Ce travail sera auto-financé par les économies d'énergie et de matériaux que devraient permettre ces premiers
pas dans cette nouvelle dynamique qui pourrait être désignée "halte aux gaspi", par exemple.

   
Par ailleurs, nous remarquons déjà une nouvelle donnée sociale :
    La durée de Vie a augmenté, ce qui est la conséquence -en grande partie- de guérisons, ou de stabilisations de déficiences physiques, devenues compatibles, mais parfois dans des conditions spécifiques, avec l'exercice d'activités professionnelles ou para-professionnelles.
    Et ceci concerne tous types de population.
    Ce phénomène induit 
       -  d'une part une ouverture de marché pour répondre à de nouveaux besoins,
       - d'autre part, l'intégration sur le marché du travail  d'un nouveau profil salarié dont l'enseignement initial a été complété par l'épreuve "santé" qui lui aura permis de découvrir et d'utiliser, pour son compte, des ressources morales et intellectuelles  qui ne se révèlent que dans des conditions extrêmes.   
        Il pourra, par la suite, utiliser l'originalité de cette richesse au bénéfice de l'Entreprise et ceci couvrira sans doute plus que le surcoût dû à l'aménagement de ses conditions de travail.
       
Le contrôleur de gestion apprendra à valoriser leurs connaissances marginales afin qu'elles apparaissent comme une spécialisation parmi tant d'autres.

       Nous avons donc besoin de toutes les ressources intellectuelles et physiques de notre monde pour inventer nos moyens d'aborder un futur  où le risque, qui accompagne la pulsion de vie, peut se manifester tout autant demain que dans un siècle.
       Le contrôleur de gestion IDEAL doit représenter la CONSCIENCE de l'Entreprise.  
       Qui ne doit jamais oublier qu'elle vit par, et pour, les forces humaines qu'elle sert et qui la servent. 

        Françoise-L.


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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 10:58
Bonjour

S'il est un sujet qui concerne tous les acteurs de l'entreprise, aussi bien dans leur avancée solidaire (l'union faisant la force) que dans leurs partenariats avec ceux qu'ils connaissent déjà et ceux qu'ils ont besoin de connaitre, c'est bien la communication.
Qui n'a pas entendu que celle-ci ne passe par le verbe qu'à hauteur de 20% maximum, le reste étant du "non dit".
Qu'à cela ne tienne, même sans se référer à l'observation récurrente à l'origine de nombreuses stratégies, la règle des 20/80 qui stipule que 20% des causes sont responsables de 80% des effets et en appliquant à cette affirmation la distorsion de sens qui m'arrange, le pouvoir des mots que l'on choisit pour communiquer, dépasse l'objet qu'il concerne.

Evidemment, la communication ne s'exprime pas de manière exclusivement orale. Elle est, aussi, souvent écrite.
Je ne saurais d'ailleurs trop vous conseiller de fixer la première par la seconde (vous reporter à l' article précédent sur les paroles qui s'envolent), une agraphe (mémo) pouvant parfois suffire.

La semaine écoulée, en révision des techniques de la Programmation Neuro-Linguistique, (P.N.L.), m'a fait penser à l'opportunité de rédiger ces quelques rappels qui, pour certains, seront peut-être une découverte qui donnera un nom à la stratégie de communication qu'ils ont employée et qui a marché, alors que le même objet avait déjà été présenté sans succès auparavant.  Stratégie ? Mais je n'ai pas employé de stratégie !
                  Un enfant (nous sommes en 2009, "un bourgeois" serait anachronique) dirait  :
                     Je parle en prose ?  Ce n'est pas possible, je ne connais pas le prose

Eh bien, de la même manière ceux, qui ont le sens (sans doute le 6ème ou le 7ème...)  de la communication,  utilisent les techniques de la PNL, sans le savoir, et pour causes :
Des petits malins ont observé les techniques de communication qui réussissent et les ont regroupées pour en déduire une "discipline" qu'ils ont appelée PNL... Alors quel état a existé en premier l'adulte ou l'enfant ?

Ne nous dispersons pas

 Pour en revenir au sujet, auquel le titre de cet article vous invite, je vous propose un petit voyage en cliquant sur le lien, identifié ci-dessous.
 En effet,  J'ai développé ce thème sur cet autre blog que j'anime, en tant que Présidente chronique d'une association dont les électeurs sont essentiellement préoccupés par les fleurs des chants et par les champs de fleurs. Par contre,  le son "élire" se transforme systématiquement en "lire" ou "Lyre". Alors de ceci résulte cela.  
 
Mais puisque l'auteur, qui se ballade ici, se balade aussi là-bas, "vous qui passez par ici, vous repasserez par là "

Les enfants disent souvent la Vérité, même dans leurs contines, la preuve :

A tout de suite : prenez vos Clics ( pour éviter des claques même si ce n'est que celles de la porte de votre bureau ) 
 
 
http://lesamisdespoetes.over-blog.com/article-26891438.html

Amicales pensées

Françoise  A-M
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 09:21
Revenons en à l'utilisation de cette méthode, et en particulier de la gestion de la catégorie C dont la demande est, par excellence, aussi rare par sa nature que par son positionnement sur l'axe du  temps. En résumé, incertitude absolue.
Nous nous retrouvons donc dans la problématique du management en avenir incertain. Mais peut-on évoquer l'existence d'un avenir certain ?
Le Manager a donc l'obligation de piloter la certitude du moment présent et l'incertitude des heures, mois et années à venir... puisque "gouverner c'est prévoir" et j'ajouterai (je n'ai pas l'excluisivité de cette idée)
créer.
   Conséquence :  le travail des facultés d'imagination doit faire partie des programmes de formation au Management, au même titre que la gymnastique d'assouplissement, en salle ou en espace vert,  est comprise dans les programmes d'entrainement des skieurs (remarque de saison)

Comment évoquer le traitement des produits ou situations de la catégorie "C".

1ère phase : Observation :
        En pratiquant, suivant la méthode de l'analyse de la Valeur, on peut adapter ainsi le questionnement :
        Le produit ou la situation évoquée peut-elle avoir des implications de l'ordre :
            -   Question de vie ou de mort ?    
            -   Peut-elle porter atteinte à l' intégrité physique de personnes ou d'un groupe de personnes ?
        Si le manque ne semble avoir de conséquences qu'au niveau matériel ?
            -   Les conséquences matérielles auront-elles un impact grave irréversible
            -   Les conséquences matérielles seront-elles limitées à un dérangement ponctuel
            -   Les conséquences matérielles seront-elles facilement paliées par un produit ou une activité de substitution existante ? ...

2ème phase : Classement des contraintes et mise en place des programmes :
     La stratégie choisie doit permettre les programmations qui auront pour finalité de :
           -   Assurer  tout ce qui se rapporte à la sécurité des personnes 
        ( l'enneigement, aussi ponctuel soit-il, ne doit pas diminuer la capacité des secours apportés aux personnes)
           -  Parer aux désagréments matériels ou mettre en place des mesures de substitution, quand cela est possible.
           -  Etudier les impacts budgétaires de l'organisation préventive de façon à :
     * Définir tout ce qui peut être résolu par la mise en place d'interventions solidaires peu couteuses et auxquelles on aura pensé en dehors de l'urgence 
     * Détenir en stock de matières dites consommables et non périssables, tout ce qui peut s'avérer opérationnel sur commande ( chaines pour les véhicules pouvant être mobilisés en la circonstances, quels qu'en soient les propriétaires et les opérateurs habituels) et entrainement des utilisateurs à effectuer les mise en place rapidement
     * Minimiser, ce qui n'est pas éviter,  les dépenses d'investissements en prenant en compte les partenariats qui seront déclenchés car programmés.
    *  Etc. suivant les observations d'un groupe de travail de professionnels des opérations de secours.

   
Néanmoins, je pense que le dédommagement des salariés en chomage pour intempéries, pris en charge par la collectivité, peut s'avérer infiniment moins couteux que les conséquences inhérentes à des déplacements téméraires pour des impératifs de finances familiales... 

 
  La méthode ABC est en fait un excellent outil, adaptable à de nombreux contextes. 
  Elle permet, non seulement, d'intervenir en fonction de l'importance relative de tel ou tel élément ou individu au sein de l'entreprise, mais encore
de parer aux situations exceptionnelles dont les effets pourraient se révéler , aussi , exceptionnellement assez graves pour devenir urgents, et même prioritaires .

  Françoise-L. A-M
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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 08:16
Tout d'abord il convient de préciser les modalités de cette procédure qui, comme son nom ne le suggère pas, est tout aussi simple, en théorie, que complexe, au niveau de l'application.

Initialement, comme ses "copines" elle était essentiellement utilisée dans l'industrie et le commerce :
Il convenait, pour minimiser les coûts de stockage et ceux de rupture de stock, de classer les produits en 3 catégories :
A :  Concernait les produits les plus demandés, éventuellement aussi les produits "d'appel" dont les approvisionnements étaient réguliers et dont les excédents étaient rapidement écoulés.
       Leur vente était à l'origine de la majorité du Chiffre d'affaires de l'entreprise: environ 70% à 75%
B : Concernaient ceux dont les ventes étaient moins régulières et sur lesquels la gestion des renouvellements devait être plus rigoureuse. Leur vente était à l'origine d'environ 20 à 25 % du chiffre d'affaires de l'entreprise
C : Ceux que l'on ne détenait que pour répondre à des demandes très occasionnelles et dans le seul but de maintenir le client satisfait. 
de l'ordre de 5 à 2% des demandes annuelles.

Etant donné l'évolution de la vie sociale, (voir article précédent), cette méthode peut désormais être appliquée opportunément dans d'autres domaines .
Et dans ce cas, c'est la gestion de la catégorie "C" qui demande le plus d'effort en matière de créativité.

Application locale : Gestion de la conjoncture climatique dans le midi, et tant pis pour le chauvinisme de l'exemple, je prendrai comme référence "les Bouches du Rhone"
 Catégorie A : Les risques de feu liés à la sècheresse et au tourisme 
                 Equipements, formation des agents d'intervention, ... Nous sommes les "meilleurs" ( ou presque)
Catégorie B : Orages, inondations, et effets induits : Organisation programmée et partenariats mis en place pour répondre aux besoins s'ils se manifestent.
Catégorie C : Neige, glace ... dont la fréquence constatée jusqu'à ce jour est de l'ordre de 2 jours environ tous les 10 ans.
                      - Tout d'abord, les statistiques établies d'après les observations du passé ne peuvent garantir ce qui se passera dans l'avenir.
                      - Ensuite, l'ampleur de dégâts possibles n'est pas forcément liée à la durée du phénomène.

       Quelle stratégie mettre en place pour ces épisodes qui étaient marginaux et qui le resteront peut-être ?

   
    Les devoirs ( catégorie A et B, m'appelant, cet article , de nature C, sera finalisé ultérieurement mais que cela vous permette, si vous le souhaitez, de formuler des commentaires auxquels la suite répondra aussi.
       A bientôt

       Françoise-L.
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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 09:15
Celui qui les a dîtes et celui qui les a entendues s'en souviendront plus ou moins longtemps, suivant l'image qu'ils auront mémorisée du court instant de leur présence virtuelle.
Les autres, informés par témoignage, ne pourront que les croire ou pas. Leur avis étant fonction, à la fois :
-  de la confiance qu'ils accordent à ceux qui s'en diront les interprètes
-  et de la façon dont elle servent, ou  nuisent, à ce qu'ils estiment leurs propres intérêts.

Evidemment rien n'est aussi incontestable que les effets de l'action qu'elles auront permis de réaliser...
Mais dans l'intervalle, dont la durée est inévitable, qui s'instaure entre la parole et l'action, il convient de fixer la première, de l'attacher à son auteur, jusqu'à ce que l'acte, dont elle constitue les prémices, soit réalisé.

L'occupation de cet intervalle est le rôle de l'écrit et du document qui en sera le support.
Il ne peut donc y avoir de contrôle de gestion efficace sans rédaction documentaire, au moins de la part du contrôleur.
On concevra toutefois que ce qu'écrit l'un n'engage que l'un sauf...
si l'écrit de l'un s'adresse à l'autre qui
- soit le confirme
- soit ne le conteste pas.

En effet, qui ne conteste pas, s'il ne consent pas ne pourra, ultérieurement, justifier sa désapprobation que de deux manières :
- Il n'a pas reçu l'information correspondante (l'écrivant a donc la responsabilité de se prouver lu)
- Il n'accorde aucune crédibilité aux propos de l'écrivant (mais ceci peut être considéré comme une preuve de son incompétence personnelle et aggraver sa position)

Vous êtes "Contrôleur de Gestion" : Prenez la saine habitude de rédiger (en résumé : c'est plus long et plus difficile mais plus probant car seul l'essentiel s'impose) les stratégies analysées, les suggestions ou conclusions opérationnelles décidées.
Vous êtes l'interlocuteur du Contrôleur de Gestion : Accusez réception, avec les réserves éventuelles qui vous paraissent indispensables.

Si, comme dans 95% des cas, ces documents ne sont pas utilisés en cas de conflit, ils serviront efficacement de "mémoire" en cours d'opération, car l'exécution de celle-ci impliquant le "zoom" sur les détails, il est souvent opportun de se replacer en position panoramique pour apprécier l'importance de la position du "détail" traité au sein de "l'ensemble Projet", surtout en cas d'incompatibilité partielle au niveau de la "perfection" attendue.  
   Par exemple : Contrainte de durée, contrainte de qualité et contrainte budgétaire qu'il conviendra de réajuster pour obtenir une harmonie suffisante opérationnelle. 
(sans oublier de rédiger les aménagements nécessités lors de ce passage difficile).

Le Contrôleur de Gestion, personnage de terrain, ne doit pas oublier que le document est à son domaine d'intervention, ce que la mer est  au monde terrestre :
       -  Inévitable mais seulement complémentaire.

Que l'année 2009 vous permette d'obtenir les résultats attendus (et écrits) de vos bonnes résolutions (écrites aussi)...  C'est ce que je vous souhaite très amicalement. 

    Françoise-L. A-M 
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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 14:42

Défintion : L'élasticité de "patati" par rapport à "patata" c'est le coefficient qui appliqué sur la variation de "patata" donne la variation de "patati".

Par exemple : l'élasticité du volume de la demande par rapport au tarif pratiqué = -1.5, signifie que lorsque le tarif diminue de 10% la
demande augmente de 10% * 1.5 = 15%

On remarque effectivement que le signe du coefficient d'élasticité indique si les 2 éléments évoluent dans le même sens (coefficient d'élasticité positif) ou en sens opposé (coefficient d'élasticité négatif).

Mais comment déterminer ce coefficent, par exemple pour préciser le phénomène qui relie le tarif appliqué au volume de la demande :

comme pour toute problématique de gestion, la démarche se fait en 2 temps :
1) Observation
2) Résolution ou Déduction

-  1ère étape : on essaie de situer le volume potentiel maximum que peut absorber le marché, en fonction du niveau de la population concernée : A ce stade on ne fait pas intervenir le critère "tarif" mais simplement le questionnement :
 * Ce produit, en supposant qu'il vous soit donné, en trouveriez-vous l'utilité.

- Ensuite on peut poser la question suivante :   Quel est le tarif le plus bas que vous estimez compatible avec ce  produit s'il présente réellement toutes les caractéristiques qu'il promet.
 
- Puis le questionnement inverse : A quel tarif maximum vous attendriez-vous à le trouver sur le marché, ce qui signifie qu'à un tarif supérieur vous y renonceriez même en disposant des moyens de vous le procurer.

   Vous obtenez ainsi  le volume maximum pouvant être écoulé auprès d'une clientèle ciblée et les bornes de l'intervalle de définition du coefficient recherché.

      A l'intérieur de cette fourchette, vous effectuez un bref sondage
      Pour cela vous estimez un tarif moyen  en calculant la valeur moyenne obtenue à partir des 2 bornes de la fouchette définie préalablement. par exemple, si le tarif le plus faible avait été 60, et le plus élevé : 120
      Vous retiendrez (60+120)/ 2 = 90 

       Puis vous établissez un questionnaire avec les taifs suivants : 90-18= 72;  90-6= 84;  90+6 = 96; et 90+18 = 108

       Si la demande augmente quand le tarif diminue (et inversement) vous retenez que le coefficient d'élasticité est négatif.
        Si la demande ne varie pas - ou presque pas- , en fonction du tarif, c'est que le coefficient d'élasticité voisine zéro

        Si la demande double quand le tarif diminue de 20% cela signifie que le coefficient d'élasticité = -5.
        Pour le vérifier on constatera que la demande augmente de 50% quand le tarif diminue de 10% ( 10% * 5) et sens inversé.

        Evidemment ce qui est intéressant c'est d'identifier des phénomènes dont l'évolution se situe dans le même sens que la variation de volume ( élasticité positive)
         le nombre de clients visités et l'évolution du chiffre d'affaire
         La variation du budget publicitaire et l'impact sur les ventes.

         Ne pas oublier de comparer l'évolution d'un phénomène en créant, en quelque sorte, un placebo de référence :  comparaison de l'évolution du résultat d'un produit sur lequel on a fait porter un effort avec l'évolution du résultat d'un autre produit qui n'a pas été soumis aux modalités de promotion employées pour l'autre.
         En effet, l'effet d'une stratégie ne doit pas être confondu avec un effet conjoncturel sans effort spécifique.

         la comparaison, sur échantillons, de différentes stratégies promotionnelles, permettra de déterminer celle qui, ayant le plus fort coefficient d'élasticité, sera étendue à une population ciblée. 

          Evidemment, ce qui est valable pour les produits, l'est tout autant pour les services. On peut d'ailleurs remarquer que la combinaison des deux peut être un facteur d'amélioration des performances simultanément.
( ventes et réparations, par exemple).

           Deplus, ce type de travail présente l'avantage de faire appel à l'imagination des agents concernés pour évoquer différentes modalités promotionnelles.
            L'esprit d'équipe ainsi développé devient alors, lui-même,  un facteur de réussite de la performance des produits ou services proposés par l'entreprise.

            Vous aurez remarqué que nous avons évoqué des stratégies d'améliorations de performances par le choix d'efforts orientés et qui concernent des activités spécifiques de l'entreprise.
            Cette analyse est donc une variante des analyses marginales dont l'intérêt a été soulevé lors des articles précédents.

            Françoise-L. A-M

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 08:11
Ce concept n'est pas nouveau mais il prend une nouvelle dimension à la lumière de la crise économique actuelle.

Initialement, adapté essentiellement pour l'industrie, son utilisation avait pour but de démontrer que l'augmentation de volume de la production avait un effet favorable sur la qualité de la productivité, c'est à dire du coût variable moyen par unité : Diminution du temps nécessaire pour obtenir un résultat au moins équivalent, diminution des déchets ou des malfaçons visibles immédiatement ou à postériori (ce qui coûte plus cher)..
(En effet, on n'a pas besoin d'une démonstration particulière pour concevoir que quand les quantités augmentent les frais fixes - par définition globalement invariables -, affectés à chaque unité,  diminuent)
Nous observons d'ailleurs que cet effet  peut être retrouvé, aujourd'hui, dans tous les secteurs de l'économie
   - Au niveau des services, cela parait évident, surtout pour les prestataires de services auxquelles les entreprises font appel, car elles n'ont pas le savoir faire leur permettant d' assumer les travaux correspondant ni d' apprécier la qualité de l'intervention, si ce n'est par voie de conséquences, donc à leurs frais supplémentaires.
  - Au niveau commercial, il est une évidence de constater que les meilleurs résultats sont obtenus par des vendeurs expérimentés ou par des publicités conçues de façon approriée pour s'adresser aux acheteurs potentiels que les publicistes, qui ont du métier, savent bien identifier.

En fait l'effet d'expérience mettait en évidence la  valeur ajoutée par le Savoir Faire
Il est intéressant de remarquer que lors des premières études sur cet effet, il était déjà précisé qu'il impliquait
" des efforts orientés des individus concernés par l'amélioration d'une technique (marginale) au sein de l'ensemble des tâches nécessaires à la production concernée.
   
Nous retrouvons la base des recommandations de R. CLARKE ( article précédent), à savoir, l'impact de l'attention portée sur le perfectionnement de quelques éléments pour améliorer la performance globale.

Les limites de cette stratégie sont essentiellement les évènements impliquant un changement majeur de l'environnement  :
    - Par exemple, des augmentations de volumes incompatibles avec la technique initiale qui vont entrainer une modification indispensable de la structure et des outils employés ce qui s'accompagnera d'une perte d'efficacité provisoire censée être rapidement compensée par une augmentation rapide des performances globales attendues.
  -  Autre exemple, des innovations qui modifient les comportements de la clientèle et qui contraignent à des renouvellements fréquents de produits proposés pour rester sur le marché.
    
  
   On observe que les délocalisations ont sans doute permis de palier les inconvénients évoqués sur le 1er exemple mais que l'accélération exponentielle des progrès techniques, en corrélation avec les attentes sans cesse renouvellées du marché, a généré un freinage brutal de cette stratégie de volumes, entrainant les déséquilibres que nous connaissons.

      En effet,  l'orientation, qui semble irréversible,  vers une stratégie quasi permanente de différenciation, inhérente à l'évolution sociale, remet en cause l'opportunité des moyens engagés.
      Il faut réduire les quantités, privilégier les qualités de flexibilité des opérateurs - ce qui suppose un niveau de spécialisation, donc de connaissances, plus grand ( contrairement au Taylorisme qui permettait de très faibles qualifications pour des tâches répétitives) et surtout créer un pouvoir d'achat - pouvant être traduit en une augmentation de coût ( les salaires des agents qui sont les clients potentiels) - afin d'écouler la production.
     
   
   La violence de la rétrogradation nécessaire,  pour aborder la nouvelle direction, peut expliquer le choc économique surtout si les pilotes distraits, car anesthésiés par le bercement de leur régime de croisière, n'ont pas prévu le changement de cap, seule alternative au précipice.

      Revenons à notre EFFET d'EXPERIENCE, non pour le contester mais pour en réviser la nature

      Il ne s'agit plus d'une célérité à acquérir sur des actions répétitives mais d'une capacité d'adaptation de plus en plus rapide, et même d'anticipation de l'adaptation c'est à dire d'invention,  donc d'un savoir maitrisé au point de pouvoir être oublié (comme l'alphabet pour l'écrivain, les chiffres pour le mathématicien) afin que l'attention soit totalement au service de la créativité, que ce soit d'objectifs ou  de moyens.

    L'effet d'expérience, ancienne formule, était reconnu pour être :
   -  un outil de gestion pour l'entrepreneur, car l'observation de son évolution lui permettait de repérer la marge de manoeuvre dont il disposait encore, tout autant que la qualité de son personnel en comparant le perfectionnement attendu d'ouvriers (suffisament attentifs lors de l'exécution de leurs fontions), à celui constaté.
  -  un outil commercial pour les négociations de tarif en fonction des volumes achetés.

   
Aujourd'hui, Il devrait permettre de mesurer 
  -  L'implication de l'Entreprise, en tant qu'avant-gardiste des réponses aux besoins de demain, qui se préparent dès aujourd'hui.  ( son positionnement au niveau de la recherche en est un des témoignages)
 -   La solidarité qu'elle est capable de générer et dont elle bénéficiera par sa position - si ce n'est centrale, du moins étendue - au sein du nouveau contexte social en perpétuel remaniement.

   
La courbe d'apprentissage qui reflétait l'effet d'expérience faisait apparaitre un gain de productivité plafonné à 30%. Elle se présentait sous la forme d'une courbe logarithmique qui, après une chute rapide des coûts variables (moyens) unitaires aboutissait à un palier s'étendant jusqu'au niveau de production permis par la structure en place.
    
    Comment se présentera la nouvelle expression graphique du gain de productivité inhérent aux nouvelles contraintes :   potentiel de flexibilité, de créativité et d'adaptabilité (aptitude à faire évoluer les anciennes méthodes - donc les anciens processus - dans des temps toujours plus courts mais compatibles avec les exigences pédagogiques nécessaires à la formation permanente des opérateurs impliqués ).
 
   Nous, les contrôleurs de gestion, nous avons en charge l'énoncé de la problématique et la recherche des solutions pratiques de l'urgence.

   
Mesdames et Messieurs les Mathématiciens, nous vous reconnaissons les compétences, correspondant à votre rôle social et solidaire, pour imaginer les formulations qui aboutiront à l'expression graphique  permettant la visualisation de l'extrapolation, dans l'espace et le temps, des effets attendus.

   Françoise-L.  A-M
   NB :
En orange :  des observations personnelles que certains trouveraient peut-être hors sujet et que vous pourrez éviter de relire ( lire, c'est déjà fait), sans altérer la démonstration projetée par cet article
   
Que vos commentaires soient les compléments qui vous semblent nécessaires pour nos lecteurs.
            A Bientôt.
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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 11:46

L'approche classique de l'auscultation de l'entreprise et l'approche par la proposition des mesures clés de Rod.CLARKE sont complémentaires.

- En effet, la première, qui se concentre sur les ratios essentiellement financiers ( chiffre d'affaires/ Capitaux investis, dividende par action, trésorerie), en permettant de comparer des entreprises de même secteur d'activité, reflète la santé de l'entreprise et donne une vision destinée aux acteurs externes (associés, banquiers, fournisseurs, clients...)

- La deuxième, est un outil de gestion au quotidien. Elle permet de cerner les "petites améliorations" qui, réunies, permettront de piloter, au mieux et au plus vite, pour atteindre les sommets de la rentabilité attendue.

En ce qui concerne les mesures préconisées par R.Cl.,  afin de comprendre leur fonctionnement, il propose d'observer la corrélation entre celles-ci et les éléments du bilan.

Si nous retenons les critères exposés sur le 1er article ( ceux que l'entreprise saura traduire en indicateurs quand elle maitrisera la technique préconisée) :

  L'exactitude de la planification de la demande :

        - Permet de cerner les stratégies de l'urgence et celles préconisées pour le "régime de croisière" une fois l'équilibre retrouvé. (On ne donne pas une leçon de natation à quelqu'un qui est entrain de se noyer)

       -  Evite des comportements spontanés aux effets pervers imprévus.

       A titre d'exemples : Les stratégies politiques nous offrent des démonstrations que vous pourrez prendre comme cas d'étude.  Ici je prends l'exemple du cas ci-dessous :

      * Quand le tarif du carburant a "explosé", le choix de l'état de ne pas entretenir l'équilibre du prix à la consommation, en utilisant la mécanique de la flexibité des taxes,  a eu pour effet immédiat une augmentation des recettes fiscales mais pour effet à court terme les nouveaux comportements des consommateurs qui génèrent aujourd'hui la crise du secteur automobile ( près de 10% des emplois en difficultés).

         L'exactitude de la planification de la demande, par l'observation de

- l'évolution de l'effectif des nouvelles immatriculations

- du nombre de litres de carburant consommés

- de l'évolution globale des taxes sur produits pétroliers...

   aurait dû génerer le lancement d'une campagne d' incitation au rajeunissement des véhicules (les nouveaux étant plus sobres en carburant) tout en veillant à ne pas neutraliser l'opération par un tarif d'utilisation dissuasif. 

  Ceci aurait pu maintenir le niveau des ventes de ce secteur alors que l'absence de contrôle de la situation a produit rapidement l'effet inverse.

          La commande client parfaite  :  la surveillance de la satisfaction des clients  entraine

- une augmentation des ventes, que ce soit par la meilleure réponse donnée aux besoins exprimés par les clients, ou par l'anticipation de besoins nouveaux résultant de la satisfaction des anciens 

- une réduction des couts par une plus grande division des charges fixes

- une gestion programmée avec marge de manoeuvre pour accorder un creneau aux urgences ce qui impliquerait des économies liées à une organisation optimale 

- délais de livraison conformes aux accords et facturations simultanées pour minimiser les motifs de retard ou refus de paiement.   

          R. Cl a ainsi remarqué que l'indicateur synthétique "la commande parfaite" améliorant  son score de 1% cette mesure reflète de nombreuses améliorations dans les indicateurs financiers. 

        II énonce, dans le cadre d'une situation simulée : augmentation des ventes de 6%, réduction des couts de m.p. de 2%, réduction de la main d'oeuvre 2%, réduction des frais généraux 3%, réduction du niveau des stocks donc des frais de stockage de 7%, réduction des impayés de 2% ...et conclue que des améliorations d'organisation, simples dans leur principe, peuvent avoir un effet cumulatif très intéressant, par le jeu des réactions en chaine qu'elles génèrent.  

En effet, l'amélioration financière globale est moins tributaire des économies unitaires (dont réduction de l'évolution des salaires qui a un impact négatif sur l'enthousiasme, donc sur les motivations des acteurs) que des économies de coûts ou des augmentations de volume des opérations, induits par l'amélioration des performances.

       Pour conclure cet exposé mené à partir du livre BLANC, je souhaite préciser que l'INFOR, 3ème éditeur mondial de logiciels de gestion d'entreprise ( à leurs dires) a sollicité R. Cl. afin qu'il apporte sa contribution à leur unité de recherche sur la gestion de la performance financière.

      utilisant eux-mêmes les critères énoncés ci-dessus, ils disaient s'être fixé pour objectifs de "offrir à leurs clients les meilleures solutions logicielles avec un faible coût total de possession".

       Pour démontrer toutefois que la difficulté essentielle demeure au niveau du passage de la démonstration théorique à l'application pratique, lors de l'achat de S.S.A, ( un concurrent important) par INFOR, Thierry MEYNLE, directeur commercial de l'éditeur français DIVALTO, a estimé que " Ces entreprises font le contraire de ce qu'elles ont déclaré... leur objectif est de rentabiliser leurs offres...au détriment des clients qui sont ballotés"

         Le contrôleur de gestion ne doit pas se limiter à établir, en concertation avec les acteurs, les règles du jeu.  Il a en charge de veiller à leur respect tout autant qu'à leur évolution inévitable sous l'impact du courant de la conjoncture. Car c'est sur la durée que l'on mesure l'efficacité d'une stratégie de pilotage.

      Deplus, le Contrôleur de gestion est un péripatéticien, au sens Aristotique du terme, exclusivement, cela va sans dire ( et mieux en le disant). Il se déplace.

      Il doit circuler au sein de l'entreprise car si les murs ont des oreilles, ils sont aussi souvent très bavards et leurs paroles, une fois traduites, sont souvent très pertinentes et tout à fait en phase avec l'air du temps.

          Une autre façon de concevoir que le Contrôleur de Gestion a un rôle de chef d'orchestre (voir dans les premiers articles).    

      

          Françoise-L. A-M

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 15:15

     Nous en étions restés au choix des 7 mesures, les plus significatives pour l'entreprise ou les plus critiques, qui devraient permettre de suivre les améliorations de ses performances dont témoignera l'évolution du taux de retour sur capital employé ( RoCE soit  taux de rentabilité des capitaux placés dans l'entreprise).

     Voici l'affirmation de Rod CLARKE, désignée "solution 1%" : Si le choix a été opportun on remarquera que le niveau d'amélioration révélé par chacune de ces 7 mesures, n'augmentant que de 1%, le RoCE devrait presque doubler. 

     le challenge revient donc à déterminer ce qu'il faut mesurer puis quelles actions mener :

     Il énonce alors comme évidence :  "Vous ne pouvez améliorer que ce que vous pouvez mesurer et vous ne pouvez mesurer que ce que vous pouvez voir"   

      Voici les questions qui guideront le contrôleur de gestion vers la sélection des 7 facteurs-clé de succès :   

    1) Quels  indicateurs mesurables permettraient d'évaluer l'évolution de la réalisation de la stratégie choisie  

    2) Quels  indicateurs mesurables pourraient aider l'entreprise à adapter son organisation à la conjoncture

    3) Quels  indicateurs mesurables pourraient exprimer la satisfaction de la clientèle

    4) Quels  indicateurs mesurables pourraient définir le suivi de l'équilibre financier  

    5) Quels  indicateurs mesurables permettraient d'optimiser gestion de l'innovation

    6) Quels  indicateurs mesurables pourraient guider et motiver le personnel

    7) Quels  indicateurs mesurables pourraient permettre de prévoir la future performance financière

    Evidemment, chaque entreprise aura ses propres réponses dont les caractéristiques permanentes seront, suivant  R.CLARKE que ces mesures :

            -  Doivent fournir une approche basée sur des faits pour la gestion au quotidien.

            - Tout en permettant aux employés d'être des décideurs, à leur niveau, elles leur communiquent un cadre de fonctionnement pour que leurs décisions soient conformes aux objectifs généraux de la période

(priorié donnée au service client ou à la réduction des couts, par exemple)

            - Les responsables renseignés par une mesure doivent pouvoir répondre à la question :"Qu'est-ce que cela m'apporte?"

           - Les résultats des mesures doivent être utilisés avec pertinence, et pas seulement consultés, pour l'amélioration des performances.  

             La difficulté est de corréler ces mesures avec les actions quotidiennes à réaliser pour atteindre les améliorations des performances globales .

             Par ailleurs, un test final devrait observer comment elles permettraient aux collaborateurs, de tous les secteurs d'activité de l'entreprise, de disposer d'informations claires et cohérentes pour prendre leurs décisions et de voir l'impact direct de leur travail sur les objectifs de l'Entreprise.

              Plus on descend les niveaux de responsabilité, du responsable général, aux responsables de divisions ( appelées parfois unités ( paradoxe) ou services) , aux responsabilités individuelles, plus les mesures sont traduites en indicateurs spécifiques, dont le nombre augmente.  Celles à la disposition des opérateurs, donc axées sur des opérations spécifiques, étant des indicateurs de processus  ( changements de planning de production, niveau des stocks, préparations de commandes, créances clients...)  

         Quotidiennement, ou suivant une autre fréquence à définir, ces mesures seront consolidées (centralisées par niveau) pour donner des reportings de divisions, ou globaux, (résultats ponctuels et comparatifs dans le temps) ce qui permettra de faire les analyses de tendances (effets) et de causes.

          "Cependant, le bon choix des mesures n'est pas suffisant pour déterminer la réussite de la procédure, la façon dont les dirigeants répondent aux niveaux de performances rapportés est ce qui fera toute la différence" dit R.Cl. et il poursuit:

         " S'ils utilisent le rapport pour comprendre le vrai niveau et définir le plan d'action nécessaire...,  alors, ils verront des rapports honnêtes et une amélioration de leur rentabilité

           S'ils commencent par sanctionner le rapporteur ... alors, ils obtiendront ce qu'ils mériteront.

           Vos collaborateurs n'auront pas besoin de beaucoup de temps pour découvrir quelles sont les vraies règles du jeu et de le jouer en conséquence. L'entreprise dépensera temps et argent pour mettrre en place des mesures auxquelles personne ne croira et le but de l'activité deviendra la survie de l'individu et non l'amélioration de l'ensemble"       

           Un visionnaire ce R.CLARKE :  Un condensé du "Le livre Blanc" devrait être distribué aux Chefs d'entreprises, qu'elles soient privées ou publiques, car, en cette période de crise, ce ne sont pas de crises de nerfs suivies de crises de remords dont les entreprises ont besoin, mais de crises de conscience qui devraient, pour commencer, être des prises de conscience. En effet, Il ne peut y avoir de crises de ce que l'on n'a pas.  

 Pour les étudiants et les entrepreneurs pressés,  les 4 communiqués de ce blog, sur ce thème,  peuvent  servir de résumé, très résumé.          

           Le prochain, et dernier article, proposera un exemple imaginaire de l'utilisation judicieuse de cette recommandation  

           En attendant vous pouvez effectuer du tourisme sur blogs à travers les liens proposés

           - Visite de l'actualité, en suivant le guide Vincent PAES

           - Pour calmer vos nerfs de "campagne" l'article sur "les erreurs de communication fatales" du blog authenticienne, géré par votre correspondante 

           - Enfin, les épisodes du conte de Noël du blog des amis des poètes vous procureront d'agréables récréations, en ma compagnie aussi, si vous le voulez bien.

 

           Ici et là, A bientôt

 

           Françoise -L.   A-M

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Présentation

  • : Le blog de Françoise ANRIGO - MARTIN
  • : Vision du contrôleur de gestion des stratégies d'entreprises et des stratégies politiques et recherche du pilotage optimum en fonction de l'évolution sociétale
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  • Françoise ANRIGO - MARTIN
  • Chef comptable puis Auditeur, puis Professeur et, désormais, également Maitre Praticien en PNL.

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Pour les Etudiants, Entrepreneurs de demain et pour les Chefs d'Entreprises d'aujourd'hui.

         Afin que chacun progresse sur son chemin professionnel qui est une des voies d'accession au plateau d'excellencelà où le raisonnement atteint la vitesse de l'intuition dont il ne se distingue que par le sentiment de certitude qui l'accompagne. L'action juste (forme, fonds et délai) en résulte.
      J'invite, ceux qui viendront jusqu'à ce blog, à proposer leurs avis en utilisant la rubrique "commentaires"

                      De Fonds Sérieux, de Forme Joyeuse :  ---------------------> 
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                                F. A-M

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