Redondances : Un Manager est, par définition, une personne à qui sont confiées des Responsabilités...
Quant au Développement, il ne peut être envisagé que dans une optique de durée puisque chaque nouveau progrès n'est qu'une étape par rapport aux améliorations à venir.
Insuffisances : Les adjectifs employés sont les premiers termes de ce que l'on appelle aujourd'hui les "groupes nominaux". Responsables... de quoi? de qui ?
Durable ... jusqu'à quand ?
Ces oppositions au niveau de la formulation ont 2 effets qui eux aussi sont opposés :
- Optimiste : Ces affirmations génèrent un accord apparemment universel bien que les partenaires leur attribuent un sens opposé.
- Pessimiste : "Ce qui se conçoit bien s'exprimant clairement" ces expressions, absolument confuses, ne sont aptes ni à convaincre ni à rassurer.
Je préfère, donc j'adopterai désormais, la notion de : "Responsabilité Sociétale des Entreprises" et, en conséquence, de leurs Managers.
Ainsi, nous abordons effectivement la mise en évidence d'une Nouvelle fonction Professionnelle attribuée aux Managers :
Leur pilotage ne concerne plus seulement la conduite de l'Entreprise mais le copilotage Simultané de la société contemporaine.
En tant que contrôleur de gestion, je n'évoquerai pas les idéaux que cela présume, les pourquois de chacun, aux différents étages, mais je limiterai mon étude au "Comment" appréhender ces paramètres et les optimiser afin de sécuriser la trajectoire "Entreprise".
Tout d'abord : Les nouvelles "données"
- La notion de Propriété qui, d'après JJ ROUSSEAU, devait garantir que chacun entretienne sa part de territoire avec le plus grand soin (donc, en additionnant les parts, la qualité du territoire Universel) semble s'être dissoute au rythme de l'évolution de la Mondialisation.
Le "patriotisme" exacerbé de nos ancêtres, responsable de tant de meutres légalisés appelés "guerres", n'est plus une valeur entrepreneuriale actuelle. On ne craint plus les invasions territoriales, on se "mélange".
Il n'existe plus de frontières ce qui permet à 20% de la population de consommer 80% des ressources.
Et le plus grave resterait à venir : 15% de la population qui aurait besoin de 120% des ressources...Un besoin considéré VITAL...
La Responsabilité Sociétale des Entreprises consiste donc à définir des règles de Vie compatibles avec ces "mélanges" afin d'éviter des "précipitations" qui les entraineraient dans des gouffres dont on situe encore mal la profondeur, donc les moyens de refaire surface.
"Compatibles" initialement puis "Optimum" une fois mieux connues les propriétés de chacun, et en particulier l'apport spécifique des "nouveaux" recrutés.
J'annonce donc le programme des 3 articles qui suivront :
1) Gestion de la Diversité - Car l'Humain demeure le pilier de l'Humanité
2) Ecologie et Environnement - Dont la détérioration, si elle atteint un niveau irréversible, pourrait entrainer la guerre la plus violente : La Révolte de la Nature ou Nouveau Bing-Bang car le déluge semble un moyen obsolète.
3) Recherche - Car, quoi que l'on fasse, on a la certitude que les ressources d'aujourd'hui - même redistribuées et économisées - seront insuffisantes pour servir la Vie surmultipliée de lendemains dont on estime mal l'échéance.
En effet, nous ne pouvons qu'en retarder le terme, si nous nous réorganisons au mieux.
Un retard qui donne le temps de trouver la Nouvelle piste, qui laisse le temps à l'Univers en expansion de se développer suffisament pour nous fournir de nouvelles ressources.
A bientôt
Françoise -L.