Alain Bernard, volcanologue belge, a recemment expliqué :
« Il y a un changement dans l'activité du volcan. Quand l'éruption a commencé, l'activité était sous forme de fontaines de lave ... Depuis trois jours, il y a une nouvelle fissure qui s'est ouverte, et maintenant la lave sort sous un glacier.
La rencontre entre du magma à haute température et la glace ... génère des cendres volcaniques faites de débris de silicate ... projetées à six kilomètres ou huit kilomètres de haut dans l'atmosphère ».
"L'Eyjafjöll était déjà entré en éruption le 20 mars dernier ...sans faire ni victime et dégât.
Cette nouvelle éruption ...survient moins de deux jours après la fin de la précédente et serait dix à vingt fois plus puissante.
Ses trois autres éruptions, qui eurent lieu aux alentours de 550, en 1612 et entre 1821 et 1823, ont chacune été accompagnées du réveil du Katla, volcan voisin réputé comme « dangereux » car étant à l'origine de fortes inondations.
**Selon les géophysiciens, son éruption est à craindre, les systèmes volcaniques des deux volcans étant considérés comme liés."
Comme cela est évoqué pour les pathologies psychologiques, ce dysfonctionnement physique ravive-t-il la mémoire de la terre ?
La ramène-t-il à une situation analogue vécue antérieurement et dont les conséquences constitueraient la trajectoire à craindre actuellement ?
"L'éruption du Laki, du 8 juin 1783 à février 1784, qui était plus importante que celle à laquelle nous assistons, du moins tant que le KATLA n'est pas contaminé**, avait jeté la désolation sur l'Europe. "En Islande, c'est l'hécatombe : 80 % des moutons, la moitié des bovins et des chevaux périssent de fluorose, bientôt suivis de 20 % de la population, réduite à la famine. Bien avant que la nouvelle ne parvienne en Europe, le nuage y fait sentir ses effets : Le dioxyde sulfurique présent dans la brume attaque le système respiratoire des plus faibles,"notamment chez les enfants de 1 à 8 ans, dans toutes les couches sociales", indique Emmanuel Garnier."
Autre ressemblance : "En cet été 1783, un anticyclone puissant envoya les fumées vers le reste de l’Europe", comme ces jours. "On a estimé que 122 millions de tonnes de dioxyde de soufre furent émis dans l'atmosphère, soit près de trois fois les émissions industrielles annuelles en Europe."
L'une des conséquences de ce brouillard sulfuré, répandu au-dessus du sol Européen, a été de constituer une isolation thermique empêchant le Soleil d'accomplir le réchauffement habituel attendu, avec pour effet des conditions climatiques inhabituellement froides "provoquant des milliers de morts durant 1783 et l'hiver 1784.»
"Un nuage de poussière recouvrit les 2/3 de la France et se déposa en partie au sol".
La masse de ces grains pollueurs détruisit presque toutes les récoltes du pays".
1788 à 1789 : Le temps nécessaire pour que les ventres vides "montent au cerveaux" lesquels, même les plus élémentaires, ont conclu que lorsque l'on n'a plus rien à perdre, l'action n'implique que le risque de gagner.
En rajoutant l'observation qu'avec les ressources d'une minorité non souffrante serait nourrie une majorité luttante on a abouti à la "Révolution à la Française" de l'époque.
Il est facile, en se remémorant les évènements du passé (coup d'oeil dans le rétroviseur), de conclure que les perturbations du trafic aérien, aussi dérangeantes soient-elles, ne sont que la facette montrée du Ice-Berg du risque Sociétal qui s'annonce.
L'image de "jeter de la poudre aux yeux" semble particulièrement bien adaptée à la situation.
Je n'ai pas vu, ni entendu, évoqué, au niveau des médias les plus populaires, ce "remaque" du Passé.
Comment serait-il possible que des journalistes cultivés et curieux n'aient pas fait ce rapprochement à la portée du grand nombre dont je suis ?
Dont sont, avant moi, les intervenants sur le Net dont j'ai repris les propos que vous lisez avec des "" sur ce blog car j'ai lu ici et là - comme vous pourrez le faire si vous voulez poursuivre vos recherches - les informations que j'ai tenté de synthétiser (avant de les commenter) sur cet article.
Nous ne savons pas encore réorienter les intentions de la Nature. Nous sommes cependant capables de les prévoir et de prévoir également les réactions humaines quand le sort en rajoute une couche au niveau des injustices sociales.
Les individus ont pour motivation essentielle leur "Pulsion de Vie". Tous les chercheurs en sciences humaines sont d'accord sur ce point (parfois leur seul en commun).
Une Pulsion qui, à la manière d'un volcan, ne peut plus être contenue et déferlera si c'est le seul moyen d'être assouvie, les dégâts causés s'avérant les effets secondaires de la seule médication existante.
Tous les oncologues vous confirmeront leur peu d'hésitation quand ce choix demeure le dernier moyen disponible.
Je n'ai pas cité les "oncologues" par hasard.
Je crains fort que notre humanité soit entrain de créer son propre cancer car nos anticorps se trompent de cible et emploient une stratégie qui fait penser à la formation d'une maladie qualifiée d'auto-immune :
Les agents du système de défense de l'organisme, considèrent comme intruses certaines parties de leur propre corps et tentent de les neutraliser (par destruction), ce qui provoque la maladie qui peut devenir mortelle si aucune intervention ne s'oppose à ces acteurs dont la fonction initiale était de protéger TOUTES leurs cellules .
Lesdits agents ont juste oublié un détail c'est que la mort du corps impliquera systématiquement la leur AUSSI.
A ceux qui, à la lecture de cet article, vont se demander pourquoi je passe de la Géologie au Contrôle de Gestion en passant par la Médecine.
Réponse : Parce que j'ai la conviction qu'il n'existe pas de frontières étanches entre les différentes sciences, entre les fonctions en entreprises, entre les relations sociétales et familiales, entre les stratégies étatiques et les stratégies individuelles.
Nous avançons grâce à l'imitation des modèles qui nous sont proposés et qui serviront de tremplin à notre créativité, fondement de notre individualité, élément du puzzle de la Vie dont le choix de la juste place est fondamental tout autant au niveau de l'harmonie du tout, que du bien-être individuel. (Principe de base en Contrôle de Gestion que ce soit sur le plan Géographique ou sur celui des Ressources Humaines)
Et le premier modèle n'est autre que la Nature.
A bientôt
Françoise-L.
