La première (Peur de l'Inconnu) est signe de vieillissement : Elle est à l'origine de toutes les oppressions récurrentes qui se transforment dans la violence et aboutissent en général à l'oppression d'une autre minorité, celle qui a eu l'audace de vendanger les raisons de la colère qui, après explosion, implosent.
Les souffrances, les deuils, après l'ivresse, détruisent jusqu'à l'envie de vivre, et l'inertie retrouvée devient le champ de guerre dévasté où une nouvelle minorité va construire son Palais.
La 2ème (Peur de la Continuité) est au contraire le signe de la jeunesse qui refuse de rester sous tutelle et veut assumer ses responsabilités afin de participer à la création de son destin.
Réagir, quand c'est encore possible de manière pacifique, quand la tristesse n'est pas encore transformée en colère, quand on est encore en mesure de remplacer l'échelle des valeurs mercantiles, au sommet de laquelle siègent, assis sur un banc de brouillard, ceux qui distribuent les pluies et le beau temps, par celle des valeurs humaines afin de découvrir "qu'au-delà des nuages, le soleil brille" pour tous.
Les personnes de mon entourage qui ont atteint les 80 ans (il y en a un certain nombre) ont créé malgré elles un ancrage : Changement = passage par la case "Guerre"
Les personnes qui suivent l'actualité peuvent observer le contraire. La résignation chronique aboutit à la case guerre.
En PNL, discipline qui a été créée en observant, en modèle, ceux qui réussissent leur parcours de Vie même quand le contexte parait défavorable, il y a un axiome : "Si ce que tu fais ne te satisfait pas, fais n'importe quoi d'autre."
Et si le n'importe quoi est pire ?
Il n'existe rien de pire que de perdre jusqu'à l'espérance d'un changement.
- Sur un plan personnel : le non respect de cette recommandation aboutit
* Professionnel : Aux suicides (qu' une action prudhommale aurait pu éviter, en rendant sa dignité à l'agressé)
* Privé : Violences familiales, Vie privée ... de tout (qu'une séparation aurait pu éviter)
- Sur un plan sociétal : le non respect de cette recommandation aboutit à l'agravation du grand écart entre les plus faibles et les plus favorisés, entre ceux qui ne peuvent même plus se payer une paire d'espadrilles et ceux qui portent des bottes à 1900€ la paire ( Ca n'existe pas ? Allez voir les pieds d'une certaine dame du QG de campagne de Nicolas , celle qui pense que le ticket de métro à 4€ c'est encore du domaine de l'accessible aux "travailleurs")
Un grand écart qui aboutira forcément à l'écartelement du corps de la population qui rentre dans la danse et qui ne se terminera que par une "déchirure" douloureuse et même fatale si on va jusqu'à l'écartèlement.
Sur ces cogitations partagées, je vous souhaite un agréable week-end, plein d'espérances.
Françoise