4 novembre 2009
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Notre trajectoire vers l'absurde s'accélère ... bien entendu, au nom d'idéaux tout autant argumentés que ceux qui génèrent les mouvements fanatiques de tout ordre.
Mais ici c'est le côté "face" que l'on veut effacer afin de tomber pile. Dans les 2 cas, on triche.
Or, à force de tricher, on crée la confusion et l'incapacité de reconnaître les forces en présence, avec les faiblesses relatives qui les accompagnent inévitablement, donc l'impossibilité d'effectuer le meilleur choix.
- Que la photo soit confiée à un professionnel, afin que le regard ne soit pas effacé avec l'éclairage qu'il apporte au personnage : C'est une évidence, tout comme celle de se présenter dans la tenue appropriée à une réception.
- Le nom, l'âge, le genre : Sont non seulement l'expression de l'identité du candidat, donc de son "originalité", mais encore peuvent conforter les motivations exprimées dans la lettre d'accompagnement du CV.
En effet, notre époque présente l'inconvénient de proposer un marché du travail où les demandes compétentes excèdent nettement les offres, dans la plupart des secteurs.
L'avantage qui en résulte est l'autorisation de se diriger vers ce qui plait, même si ce n'est pas un débouché sécurisant traditionnel, car, à capacités équivalentes, c'est l'enthousiasme qui fera la différence.
Or l'enthousisame c'est d'abord ressentir la certitude que nous SOMMES un(e) des meilleurs candidats.
Douter de soi, au point de cacher des caractéristiques fondamentales de son identité, c'est soit un aveu de faiblesse soit l'expression de son mépris du sélectionneur qui, non seulement manquerait de discernement, mais encore serait manipulable en face à face.
Qui plus est, être recrûté pour des valeurs qui ne sont pas les nôtres mais que nous avons su interpréter ponctuellement sur la scène d'un bureau de DRH, c'est s'orienter vers une voie sans issue, si ce n'est par des chemins de traverse souvent périlleux quand ce n'est inaccessibles.
Quelle est donc la présentation du meilleur CV ?
1) Votre identité
2) Vos valeurs spécifiques : Vos diplômes ( en tout domaine) , vos expériences, vos activités préférées...
3) Votre point de vue quant à l'adéquation apparente de votre candidature avec le poste à pourvoir.
Ensuite, votre lettre de motivation devra être conçue comme "une plaidoirie" qui mettra en exergue ce qui pourrait apparaitre "faiblesse" (sans l'exprimer explicitement) et que vous présenterez sous l'aspect d'opportunités.
On ne s'improvise pas avocat. La mise en forme s'apprend.
Si vous-même avez la crainte que certaines de vos caractéristiques s'avèrent "handicaps", n'hésitez pas à vous faire aider pour en découvrir les aspects valorisants, éventuellement dans le cadre de situations spécifiques, et pour les présenter avec une confiance en soi communicative et non agressive.
Je conclurai sur un exemple : Un jeune diplômé, en recherche d'emploi, me faisait part de ses difficultés à défendre sa candidature. En LE regardant, puis son CV, je remarque : Ne parlez-vous pas certaines langues des pays arabes ?
Réponse : Je les parle et les écris à peu près toutes.
Ce n'était pas mentionné sur son CV alors que dans notre région cela me paraissait un atout indéniable et rare.
"Il ne voulait pas en rajouter une dose, en ce domaine".
Sur mon conseil, et surtout avec la nouvelle vision qu'il disposait d'un talent spécifique et non d'un handicap, il a complété son CV.
Très peu de temps après il est venu m'exprimer sa joie d'avoir trouvé un poste où, en plus, il se sentait à sa juste place et valorisé.
D'une manière plus générale, chaque "handicap" peut-être regardé comme une contrainte, tremplin de compétences spécifiques, développées pour y faire face, qui ont pour effets induits d'être utilisables, par ceux qui les maitrisent, dans divers domaines.
A ce sujet, je vous invite à consulter l'article : http://responsabilitesocietale-dd.over-blog.com/article-la-faiblesse-n-est-que-le-mirage-observe-par-l-egocentrique-38614182.html
Alors, arrêtons de propagander la lâcheté et apprenons à cultiver la confiance en soi et en les autres car, simultanément, découvrons l'humilité (grandeur et non bassesse) qui nous permettra de reconnaitre qu'il n'y a aucune aucune raison valable pour que les autres soient plus "bornés" que soi-même.
Françoise-L. A-M
Mais ici c'est le côté "face" que l'on veut effacer afin de tomber pile. Dans les 2 cas, on triche.
Or, à force de tricher, on crée la confusion et l'incapacité de reconnaître les forces en présence, avec les faiblesses relatives qui les accompagnent inévitablement, donc l'impossibilité d'effectuer le meilleur choix.
- Que la photo soit confiée à un professionnel, afin que le regard ne soit pas effacé avec l'éclairage qu'il apporte au personnage : C'est une évidence, tout comme celle de se présenter dans la tenue appropriée à une réception.
- Le nom, l'âge, le genre : Sont non seulement l'expression de l'identité du candidat, donc de son "originalité", mais encore peuvent conforter les motivations exprimées dans la lettre d'accompagnement du CV.
En effet, notre époque présente l'inconvénient de proposer un marché du travail où les demandes compétentes excèdent nettement les offres, dans la plupart des secteurs.
L'avantage qui en résulte est l'autorisation de se diriger vers ce qui plait, même si ce n'est pas un débouché sécurisant traditionnel, car, à capacités équivalentes, c'est l'enthousiasme qui fera la différence.
Or l'enthousisame c'est d'abord ressentir la certitude que nous SOMMES un(e) des meilleurs candidats.
Douter de soi, au point de cacher des caractéristiques fondamentales de son identité, c'est soit un aveu de faiblesse soit l'expression de son mépris du sélectionneur qui, non seulement manquerait de discernement, mais encore serait manipulable en face à face.
Qui plus est, être recrûté pour des valeurs qui ne sont pas les nôtres mais que nous avons su interpréter ponctuellement sur la scène d'un bureau de DRH, c'est s'orienter vers une voie sans issue, si ce n'est par des chemins de traverse souvent périlleux quand ce n'est inaccessibles.
Quelle est donc la présentation du meilleur CV ?
1) Votre identité
2) Vos valeurs spécifiques : Vos diplômes ( en tout domaine) , vos expériences, vos activités préférées...
3) Votre point de vue quant à l'adéquation apparente de votre candidature avec le poste à pourvoir.
Ensuite, votre lettre de motivation devra être conçue comme "une plaidoirie" qui mettra en exergue ce qui pourrait apparaitre "faiblesse" (sans l'exprimer explicitement) et que vous présenterez sous l'aspect d'opportunités.
On ne s'improvise pas avocat. La mise en forme s'apprend.
Si vous-même avez la crainte que certaines de vos caractéristiques s'avèrent "handicaps", n'hésitez pas à vous faire aider pour en découvrir les aspects valorisants, éventuellement dans le cadre de situations spécifiques, et pour les présenter avec une confiance en soi communicative et non agressive.
Je conclurai sur un exemple : Un jeune diplômé, en recherche d'emploi, me faisait part de ses difficultés à défendre sa candidature. En LE regardant, puis son CV, je remarque : Ne parlez-vous pas certaines langues des pays arabes ?
Réponse : Je les parle et les écris à peu près toutes.
Ce n'était pas mentionné sur son CV alors que dans notre région cela me paraissait un atout indéniable et rare.
"Il ne voulait pas en rajouter une dose, en ce domaine".
Sur mon conseil, et surtout avec la nouvelle vision qu'il disposait d'un talent spécifique et non d'un handicap, il a complété son CV.
Très peu de temps après il est venu m'exprimer sa joie d'avoir trouvé un poste où, en plus, il se sentait à sa juste place et valorisé.
D'une manière plus générale, chaque "handicap" peut-être regardé comme une contrainte, tremplin de compétences spécifiques, développées pour y faire face, qui ont pour effets induits d'être utilisables, par ceux qui les maitrisent, dans divers domaines.
A ce sujet, je vous invite à consulter l'article : http://responsabilitesocietale-dd.over-blog.com/article-la-faiblesse-n-est-que-le-mirage-observe-par-l-egocentrique-38614182.html
Alors, arrêtons de propagander la lâcheté et apprenons à cultiver la confiance en soi et en les autres car, simultanément, découvrons l'humilité (grandeur et non bassesse) qui nous permettra de reconnaitre qu'il n'y a aucune aucune raison valable pour que les autres soient plus "bornés" que soi-même.
Françoise-L. A-M
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Published by Françoise ANRIGO - MARTIN
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