Tout y est : Généralisation, Omission et , en présumant le but recherché, exposé ci après, Distorsion ,
Voici le détail qui manque : Et après, en 2011 (ou 12) il y aura quoi ?
Le but serait-il de permettre aux spectateurs, ou lecteurs, de penser : Après, ça redeviendra comme Avant.
Bien que ceci ne soit jamais précisé expressement...
Alors je me demande :
- Essaie-t-on de nous induire en erreur ( pour gagner du temps, par exemple)
- Est-ce que ceux qui nous donnent ces indications, sont eux-même dans l'erreur (hypothèse la plus défavorable)
- Nous prend-on pour des "demeurés" à qui il est préférable de donner des versions very light, genre contes à dormir debout ?
En fait, il y a bien CRISE mais ce n'est pas une indisposition passagère, genre indigestion.
Si on se fie au vocabulaire médical, auquel ce terme est souvent associé, la crise est souvent la manifestation de la victoire du système immunitaire, qui, pendant la maladie (grave), menait un combat presque équilibré avec les forces microbiennes.
La débacle des toxines provoque cette manifestation violente qui précède la convalescence, direction guérison.
La guérison, pas le retour de la maladie qui précède la crise... Donc, un après bien différent du juste avant.
Pourtant, je préfère, tout en restant dans la dynamique du "corps", concevoir cette crise comme une crise d'adolescence.
Là encore, la sortie ne peut être envisagée comme un retour à l"enfance" mais comme une accession à la "maturité".
La solution ne pourra donc pas être trouvée parmi celles qui marchaient, hier, mais passe par de nouvelles stratégies, de nouveaux comportements, une adaptation de l'environnement à la nouvelle structure sociale.
Le plus grave, serait de croire que le papillon doit réintégrer la chrysalide et que lui couper les ailes pourrait faciliter sa réinsertion.
Le plus grave serait donc de croire que la crise n'est qu'une parenthèse.
Souvenir : Quand les étudiants avaient compris la problématique exposée, ils donnaient la bonne solution. En fait, la partie du cours la plus difficile était de leur apprendre à interroger l'énoncé.
Clin d'oeil aux anciens qui m'ont retrouvée du côté de ce blog. Ca, c'est toujours vrai.
C'est pour cela que malgré ma sérénité légendaire (ou presque) quand j'entends certains nous expliquer que tout est fait pour retrouver l'état d'avant crise, c'est moi qui frôle la crise ... de nerfs.
Qu'est-ce que cet anti-cours ! De quel droit ? Constitutionnel ? Peut-être une piste pour situer la case "départ" de la trajectoire qui nous emmenera à l'état désiré, l'état d'après crise, l' ETAT d'après.
A bientôt
Françoise - L.