Parce que le sentiment, pour être accessible à celui à qui on le porte, doit se manifester en respectant les croyances véhiculées par la culture de l'autre. Si non, intervention réflexe du "parent" (voir analyse transactionnelle - lien authenticienne sur ce blog -) qui vérouille les serrures des portes de son entendement.
Le Grand Sentiment, par excellence, est l'Amour. Pas l'Amour-Possession, pas l'Amour Gourmandise, l'Amour -Respect, Celui qui ne reconnait, comme seule exigence, que le Partage qui Multiplie.
Hier soir j'ai vu un film qui nous offrait un épisode virtuel sublime : Des ennemis de la guerre 14-18, isolés dans des tranchées parallèles, décidaient d'une trève pour un instant de Bonheur partagé.
Leur compassion réciproque effaçait les différences de culture et même les haines que les souffrances subies avaient attisées, par un phénomène de généralisation et de mimétisme combinés.
Cet allemand d'en face n'était pas le tueur de ce frère sacrifié au combat.
L'extrapolation, à la collectivité, de la stratégie de quelques uns, détenteurs du pouvoir au service de leurs propres convictions (quand ce n'est intérêt) devenait incompatible avec cette affection dont la manifestation la plus apparente n'était qu'un ressenti de sympathie réciproque.
Le Contrôleur de Gestion ne peut pas limiter ses fonctions à l'établissement de procédures qui ne servent que l'intérêt d'une oligarchie et qui ne prennent en compte que des données chiffrables avec leurs interprétations à court terme.
C'est aussi absurde, en vision panoramique, que ces soldats, d'un des côtés, qui auraient estimé leur entreprise victorieuse une fois éliminés ceux situés de l'autre.
L'élection de OBAMA, exprime cette croyance. La dernière chance pour sauver, non seulement la démocratie, mais le monde.
Vincent PAES, (lien de ce blog vers Economie et Société)lors d'un récent article, posait (à peu près) la question suivante : Qu'est-ce qui est le plus préoccupant pour notre civilisation actuelle : La crise économique et financière ou La crise du développement de la pollution de notre Univers.
J'ai exprimé, et je récidive: ces 2 manifestations sont 2 symptômes de la même maladie grave.
C'est la maladie qu'il faut soigner tout en essayant de minimiser, pendant le temps du traitement, les effets les plus désagréables - donc les plus évidents - mais sans oublier qu'ils ne sont sans doute que les prémices de souffrances, plus graves encore, en incubation, qui se manifesteront si on ne trouve pas la médication globale appropriée.
Pour assainir un Océan il faut entreprendre de dépoluer chaque goutte d'eau qui le constitue.
Pour assainir une Société, il faut entreprendre de dépoluer chaque cellule qui la compose et l'Entreprise est une des cellules.
Le Contrôleur de Gestion fait partie des intervenants les mieux placés pour agir en ce sens, que ce soit au niveau de son environnement familial, social, ou professionnel, s'il est conscient de la situation et des ses responsabilités en la matière.
Il doit donc apprendre à Aimer ses prochains dans le respect des règles (du milieu au sein duquel il évolue) et dont il connait au moins l'existence, même s'il ne sait toujours les utiliser avec art, et qui permettront à ceux-ci de recevoir cette énergie nouvelle et de la diffuser à leur tour.
Aimer c'est d'abord respecter l'autre dans ses différences, et, pour le Contrôleur de Gestion, faire apparaître à chacun que ce qui est différent exprime une complémentarité, une Valeur Ajoutée à positionner à la place qui est la sienne afin que l'expension du Tout soit harmonieuse, chacun grandissant en fonction, non seulement de ses possibilités mais encore, ce qui est fondamental, en fonction de ses attentes.
Bousculer la Hierarchie des valeurs traditionnelles en mettant la Joie, au sommet, et l'Egocentrisme à la base. Ensuite, il revient aux Contrôleurs de Gestion d'assurer la navette entre les chemins menant du point de départ au point d'arrivée, forcément situé au-delà de l'horizon, donc hors de notre champ de vision, ce qui ne remet pas en cause son existence.
Ils vérifient que les randonneurs avancent à leur pas, veillent à leur sain ravitaillement et donnent des nouvelles aux uns des autres, ce qui maintient le contact, leur moral et leur désir de poursuivre en prévision de la rencontre.
Décidemment il est des films qui réveillent nos mémoires et sèment les graines d'un futur qu'il ne nous reste plus qu'à créer
F. A-M