Avant de formuler l'état Désiré, faisons le point sur l'état Présent :
- Ecole obligatoire jusqu'à 16 ans suivie du chômage des moins qualifiés ou études à rallonge impliquent :
Début d'entrée dans le monde du travail, en moyenne, entre 21 et 25 ans.
- Croissance exponentielle du chômage des séniors quand, sous la pression des "mises au placard", ils ne se retrouvent pas en arrêt maladie jusqu'au terme de leur période dite active.
Conséquence observable : Avant 60 ans, nombreux sont les ex-actifs qui sont sortis de la population "cotisante".
(autres que nos "hommo-politicus" pas si sapiens que ce qu'ils se proclament )
Si l'âge de départ à la retraite augmente avec la durée de cotisation, les chômeurs recevront des indemnités chomage jusqu'au jour J et les malades des indemnités maladie, jusqu'au jour J, aussi.
Si l'âge de la retraite n'augmente pas mais la durée de cotisation augmente -
C'EST LA QUE SE SITUE LA MANIPULATION DE L'OPINION PUBLIQUE :
A l'âge dit "de la retraite légale" les autres allocations seront supprimées, l'individu sera déclaré en retraite, mais comme il n'aura pas effectué le temps de cotisation règlementaire il n'aura qu'une retraite partielle.
Il est donc tout autant important de synchroniser, comme il se doit, Âge et Durée de cotisation.
"la critique est aisée mais l'art est difficile".
Alors, après la critique, voici l'art :
- Tout d'abord pour rendre cohérents la durée du temps de cotisation et l'âge de départ légal:
Au niveau des cotisations :
- Faire Cotiser les employeurs d' apprentis (Ne serait-ce qu'aux caisses de Retraite)
- Faire Cotiser les employeurs des étudiants en Alternance (")
- Faire Cotiser les employeurs des stagiaires - surtout qu'aujourd'hui les stages se développent à perte de durée !!!- (") ne serait-ce que pour rémunérer moins cher que le SMIG des talents valant 3 fois plus.
Au niveau du statut :
- Périodes de maladie ou de chômage retenues en temps d'activité pour évaluation de la durée totale.
- Contrôles accrus de l'Inspection du travail au niveau du turn-over :
- Déclaration à produire pour tout départ, autrement qu'en retraite, d'un "ancien" avec embauche d'un "nouveau" sur un même poste, et maintien du niveau des cotisations "retraite", (malgré la probable rémunération inférieure).
Cette stratégie aurait aussi pour effet positif de maintenir en poste plus longtemps l'ancien afin de ne pas subir le surcoût "remplacement".
- Analyse par le tribunal de Prud'homme de tout départ d'un ancien pour motif "maladie".
S'il est prouvé que sa pathologie est liée aux conditions de travail, maintien de la cotisation "retraite" dûe par l'Entreprise, au titre de ce salarié, avant son arrêt.
- Cotisation de tout salarié employé sur le sol français, suivant le régime français du Droit du Travail
Ben oui ! Car actuellement - en particulier dans l'activité du Bâtiment en FRANCE (qui parait-il "lorsqu'elle se porte bien, tout va bien" ) on trouve un maximum de salariés Européens non Français qui génèrent des cotisations Retraites, dans leur Pays d'origine, versées à taux très inférieur au taux applicable aux salariés Français,
Dans ce cas, il conviendrait que le complément, pour arriver au taux règlementaire français, soit versé dans les caisses de la France (Régime collectif) d'autant plus que pour le travailleur, dans son pays, cela ne modifierait pas ses droits financiers acquis.
En Conclusion, pour rester cohérent :
Si on retient l'hypothèse optimiste d'un début d'activité professionnelle à 22 ans : (Arrêt des études à Bac +2 maxi, suivi de 2 ans de recherche d'emploi)
- Durée de cotisation minimum fixée à 42 ans et Age de Départ en retraite légal à 22 + 42 = 64 ans.
Ou, vu la crise de l'emploi (et le bien-fondé de confier le travail à des jeunes plutôt qu'à des séniors ):
- Durée de Cotisation fixée à 40 ans et Âge de départ en retraite légal à 22+40 = 62 ans
Mais durée de cotisation 43 ans et âge de départ 62 ans donnant : l'anomalie suivante : 22 + 43 = 65
(âge minimum à atteindre par la plupart des individus pour pouvoir bénéficier d'une retraite à taux plein)
Génèrerait que tout sénior en arrêt (chômage ou maladie) avant 65 ans, se retrouverait avec, pour seule ressource, une allocation retraite partielle car, viré d'office dans ce régime, dès 62 ans.
Donc durée de cotisation 43 ans et Âge de départ en retraite de moins de 65 ans = MANIPULATION pour cacher aux "encore actifs" la perte de droits du plus grand nombre, contraints de s'arrêter- comme leurs aînés - avant d'avoir bouclé leur 43 ans d'activité.
Circonstances aggravantes : L'évolution accéléré des techniques qui rendra les SENIORS "obsolètes" plus rapidement encore.
Obsolète ? c'est un mot qui ne s'applique qu'aux machines de technicité dépassée !
Vous croyez ?
Depuis que les machines ont remplacé les humains au travail, il n'y a pas de raison pour que ce qui qualifie positivement les unes ne qualifie pas positivement les autres et, par voie de conséquences, pareil pour les qualifications négatives.
La différence c'est que la machine obsolète n'a pas besoin de ressources après sa période productive mais ne Consomme plus ! Or, la consommation est ce qui entretient la CROISSANCE !
Donc, même sans les raisons du coeur, les retraités qui bénéficient de leur retraite à taux plein, sont des facteurs de succès de l'Economie !
C'était pour conclure sur une note joyeuse !!!
Françoise
PS : Nous constatons, une fois de plus, qu'avant de déliberer sur ce sujet de Société, dont la préoccupation dominante est d'ordre financier, des spécialistes (Patrons et Syndicats) sont Publiquement sollicités.
Alors, j'en rajoute une couche : Pour le sujet hypergrave de la santé psychologique et, par ricochet, physique, des Enfants au sein de couples nouveaux, pourquoi n'a-t-on pas sollicité publiquement l'avis de professionnels de l'enfance (Psy et Pédiatres), hein ?
Je crains que la réponse ne soit : Par ce qu'il y a moins de professionnels de l'enfance électeurs que de couples nouveaux en désir d'enfants, électeurs.