Résumé de l'histoire
Le directeur commercial d'un magasin, spécialisé dans la distribution, a demandé à un "vigile" de mettre, dans les affaires personnelles de 3 salariés, une marchandise afin de pouvoir les accuser de vol et les licencier, pour ce motif.
En fait, le personnel a été au courant de cette manoeuvre, vraisemblablement informé par le vigile chargé de la "mission" et, choqué par la procédure, a demandé le licenciement du directeur Commercial, présumé le décideur de la manipulation immorale. ( Si mes sources sont exactes, ce Directeur avait pris son poste depuis moins de 3 mois) Je n'évoquerai pas que cette initiative était peut-être son ultime épreuve pendant la période d'essai....
La Direction Générale de l'Entreprise a décidé de maintenir le Directeur Commercial en place ( malgré cela je ne retiens pas l'hypothèse que je n'ai pas évoquée ci-dessus ) et de ne pas céder à ce qu'elle qualifie "de chantage", exercé par les salariés, pour que soit licencié cet agent.
Les salariés ont décidé de se mettre en grève mais ont dû interrompre cette initiative pour raisons économiques.
Conclusion : Aujourd'hui, les salariés ne grèvent plus mais - bien que je n'y ai pas encore assisté, alors que ce commerce se trouve assez près de mon domicile (ce n'est donc qu'une question de jour), normalement :
"Bonjour l'ambiance".
Il est vraisemblable que cette histoire vraie risque d'être fort préjudiciable à l'Entreprise concernée ( ce qui peut réjouïr ceux qui vont privilégier leur soif de "justice") mais aussi à ses salariés, dont elle est moyen de financement... On n'a plus soif...
Sans parler de l'inconfort de tous.
En fait, cette "aventure" , si elle n'avait réellement existé, aurait pu être inventée, en tant que parabole significative de la trajectoire sociétale sur laquelle nous pilote le capitalisme, direction "Précipice".
Certains pourraient évoquer que le chauffeur, se trouvant forcément à l'avant du vehicule, tombera le premier.
Ils réaliseront cependant que les passagers - quelle que soit leur position - seront aussi entrainés dans la chûte et que le fait qu'ils se "scratcheront" quelques secondes après le chauffeur n'est que piêtre consolation.
Et si avant d'accuser le chauffeur, on décidait d'examiner le vehicule ? c'est à dire, le Système.
Je retiens l'hypothèse :
Observations : Les freins ne marchent pas. Le compteur de vitesse et de tours fonctionne épisodiquement, et le GPS, équipement moderne censé indiquer le chemin, est déréglé.
Il n'y a ni anti-brouillard, ni pare-soleil adapté. Des télévisions sont installées pour distraire les passagers, afin qu'ils ne s'inquiètent pas de la situation et n'essaient pas de sauter par les fenêtres pendant le parcours.
Changer l'individu "Chauffeur", même si un des occupants de l'engin peut prouver qu'il sait conduire, ne résoudra pas le problème et, au mieux, retardera un peu le moment de l'accident.
Changer le véhicule. Telle est la solution.
Mais il convient de créer le nouveau véhicule car ceux qui existent déjà, soit ne sont pas adaptés à l'effectif des passagers, soit sont inadaptés au chemin étroit qu'il faut parcourir, vu que nous ne pouvons plus faire du surplace, alors que la marée (humaine) avance.
Quant à ceux qui pourraient évoquer de choisir un moyen de locomotion performant, mais réservé à un petit nombre, ils devront y renoncer car les foules se présenteront bientôt aussi compactes qu'un mur et le choc sera tout autant traumatisant pour "le mur" que pour le conducteur et ceux qui l'accompagnent.
Revenons à cette histoire d'un autre monde - Planête saturne, nom prédestiné - et analysons l'évènement :
- 3 salariés sont dérangeants pour la Direction qui a besoin d'un motif pour les licencier.
- l'Histoire ne nous dit pas en quoi ils dérangent mais ce ne doit pas être par incompétence car le motif aurait été tout trouvé, et avec la compréhension des collègues, sûrement pas enthousiastes pour faire leur travail à leur place.
- Si le vigile avait menti, il aurait sûrement perdu son poste, et on l'aurait sû.
- Si la Direction n'avait pas été à l'origine de la décision du Directeur Commercial, elle aurait vraisemblablement conclu sur la qualité de l'essai ....
- Si les salariés avaient pu continuer la grève plus longtemps, il aurait bien fallu que la vérité soit révélée et que le dialogue soit rétabli pour qu'un tel "dérapage" ne se reproduise pas.
En effet, si les grèves pouvaient être poursuivies jusqu'à l'aboutissement d'attitudes partenaires, au sein de l'entreprise, ce serait un outil de dissuasion anti-grèves, (comme l'arme atomique qui dissuade des guerres) donc un comportement plus favorable à l'economie du Pays.
Quand le Solidarisme sera installé, les grèves ne commenceront pas car les parties prenantes (associés et salariés), se reconnaissant partenaires, établiront des plans de travail et de partage des fruits de la croissance, expliqués, motivés et donc acceptés par tous.
Mode d'emploi : Tous les salariés seraient affiliés à un syndicat de leur choix (comme, aujourd'hui, tous bénéficient d'une mutuelle complémentaire "santé". ) Ce qui augmenterait de façon très sensible les ressources de ces organismes, donc supposerait leur super-vision par des Commissaires aux Comptes, avec production d'un rapport financier à l'attention de tous les adhérents, informés directement.
La Fédération des syndicats serait adhérente à un organisme d'assurance "Mutuelle couvrant les pertes de ressources des salariés en grève".
Conséquence : Finis les conflits entre grèvistes et non-grévistes.
Et juste après, finis les conflits générateurs de grève.
Reprenons l'aventure "saturniste" ci-dessus :
Pas besoin de faire un effort d'imagination délirant pour concevoir qu'elle n'aurait pu avoir lieu, sauf délire pathologique de l'agent qui, non licencié, aurait, au moins, été soigné.
Il m'arrive parfois d'être un peu dans la lune, planête très accueillante, s'il en est.
Mais, une fois le cycle mis en évidence par SCHOPENHAUER exécuté, cette démonstration sera hyper-réaliste. Alors, faisons tourner la roue suffisament vite car, comme en vélo, la perte de vitesse compromet l'équilibre.
J'allais oublier de vous rappeler l'affirmation de SCHOPENHAUER et certains l'auraient regretté. Les autres peuvent dépasser l' "orange du marchant "
"Toute grande vérité passe par 3 phases : Elle est d'abord ridiculisée, puis violemment combattue, avant d'être acceptée comme une évidence"
A vous de voir où vous en êtes....
Lundi, retour à l'instant présent...
A ce propos, je précise, à mes amis lectrices et lecteurs, que la semaine écoulée je n'étais pas disponible pour vous écrire... Je ne vous avais pas oubliés.
A très bientôt
Françoise-L.
